Contrôle fiscal : quels risques en matière de TVA ?

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Jean Martin
Jean Martin
Ancien Inspecteur des Impôts

Nous bénéficions de l'expertise de notre of counsel, Jean Martin, ancien Inspecteur des Impôts.

| Mis à jour le 17/11/2022 | Publié le

Sommaire

Il vaut mieux savoir à quoi s’attendre au cas où votre entreprise ferait l’objet d’une vérification de comptabilité ou d’un examen de comptabilité. À part les risques de redressements au regard de l’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés, Avocats Picovschi se propose d’évoquer les thèmes de prédilection des inspecteurs des Finances publiques en matière de TVA, afin de vous organiser pour éviter des déconvenues.

Quels sont les rappels de TVA les plus fréquents ?

Il s’agit d’abord tout naturellement des rappels de TVA collectée effectués à la suite de la constatation de négligences déclaratives, commises de bonne foi ou non.

Hormis éventuellement des minorations flagrantes du chiffre d’affaires, le fait de déposer en retard ses déclarations est assimilé par l’administration fiscale à une « rétention » de TVA qui entraîne automatiquement un rappel, assorti le cas échéant d’une majoration de 40 % pour manquement délibéré si les sommes non déclarées s’avèrent significatives.

Corrélativement, les représentants du fisc sont aussi à la recherche de rappels plus « techniques » et plus ciblés …

Ainsi, figurent aussi en bonne place les rappels de TVA collectée pour des motifs se rapportant à la législation fiscale. Plus précisément, les inspecteurs font la chasse aux entreprises qui estiment ne pas être redevables de cet impôt en raison de la nature même de l’activité habituellement exercée ou au moins en ce qui concerne une partie de leurs opérations.

Et plus simplement aussi, les « chefs de redressements » peuvent provenir de l’application d’un taux inférieur à celui prévu expressément par le Code général des impôts (CGI), soit par exemple celui de 10 % au lieu de 20 %, notamment dans le secteur artisanal.

Par ailleurs, les rappels de TVA déductible reviennent très souvent, surtout quand le vérificateur a fait « chou blanc » au regard de la TVA collectée puisqu’il doit trouver quelque chose à redire pour sauvegarder la moyenne « statistique » des résultats de son Service.

Ces rappels se ventilent essentiellement entre les rappels de droits en raison de la non-production des factures et/ou de tous documents justificatifs faisant ressortir la TVA facturée et ceux relatifs à l’imputation de la TVA sur des achats et/ou des prestations n’ouvrant pas droit à déduction au regard des dispositions fiscales et de la doctrine administrative.

En matière de TVA déductible, il est souligné qu’aucune tolérance quelconque n’est en principe accordée par les Agents des Finances publiques (comme cela peut se passer parfois au regard des charges déduites au titre de l’impôt sur le revenu et des sociétés) si l’entreprise ne se trouve pas en mesure de présenter les pièces justificatives attestant de la réalité de la TVA qui lui a été facturée.

Enfin, les inspecteurs sont également « friands » des rappels de TVA déduite par anticipation, soit quand l’entreprise a opéré prématurément la déduction pour dégager de la trésorerie.

Quels peuvent être les autres rappels de TVA ?

Avec le développement accru des échanges d’informations au sein de l'Union européenne, l’administration fiscale française renforce continuellement ses moyens pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales en matière de TVA.

Bercy se dote en particulier de bases de données informatiques de plus en plus performantes pour surveiller la régularité des transactions intracommunautaires de toute nature.

Par conséquent, les rappels de droits qui résultent par définition de la non-application des règles propres à la TVA intracommunautaire ont tendance à augmenter chaque année.

Excepté les rappels de TVA proprement dits, les représentants du fisc ont la possibilité dans « la foulée », de faire application de l’amende de 5 % prévue à l’article 1788 A. 4. du CGI, dans une situation bien précise …

Le fournisseur étranger ne mentionne pas la TVA sur sa facture. Si l’entreprise a communiqué son numéro de TVA français, celle-ci est naturellement redevable de la TVA au titre de la transaction. Elle est donc tenue de la collecter et de la déduire sur la même déclaration. Même s’il s’agit finalement d’une opération financièrement neutre, la TVA collectée doit être déclarée pour éviter l’amende de 5 % sur le montant de la TVA déductible.

De plus, parmi les rappels de TVA spécifiques, ceux afférents au régime d’imposition figurent aussi en bon rang.

Ces « chefs de redressements » afférents à des régularisations pratiquées par les vérificateurs à la suite d’erreurs commises dans le mode de comptabilisation des achats, ventes et/ou prestations de services concernent notamment les entreprises assujetties de plein droit ou sur option à la TVA sur la marge (par exemple, les marchands de biens, les agences de voyages et les professionnels qui effectuent des opérations d’achats-reventes de biens d’occasion, d’œuvres d'art, d'objets de collection et d'antiquité) et/ou qui sont partiellement soumises à la TVA, d’où l’incidence de la problématique inhérente aux coefficients d’assujettissement.

Quelle que soit la nature de l’activité de votre entreprise et que vous réalisiez ou non des affaires au sein de l’UE, voire hors de l’UE, soyez vigilant dans l’établissement de vos déclarations de TVA. Bien entendu, vous devez pouvoir vous reposer sur le professionnalisme de votre Expert-comptable.

Mais si vous vous retrouvez confronté à la dure réalité d’un contrôle fiscal, sous la forme d’une vérification de comptabilité ou d’un examen de comptabilité, n’hésitez pas à recourir à l’assistance d’un Avocat fiscaliste expérimenté pour faire en sorte que cette épreuve au sens littéral du terme se déroule et s’achève du mieux possible.

Pour cette mission, faites appel à Avocats Picovschi compétent en Droit fiscal depuis 1988, habitué à défendre âprement et avec efficacité les intérêts de ses clients.

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