Aujourd'hui l'appât du gain pousse à tuer pour hériter.

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| Mis à jour le 12/05/2015 | Publié le

De nos jours, il semblerait qu’on n’hésite plus à aller jusqu’au meurtre pour éviter le partage de la succession et toucher la plus grosse part d’héritage possible.

La tuerie de Chevaline pourrait en être un parfait exemple. En effet, les enquêteurs ont envisagé l’hypothèse selon laquelle l’assassinat de Chevaline serait dû à un conflit relatif à des questions d’héritage et il s’agirait de la seule pour laquelle les policiers auraient un mobile.

L’affaire reste toujours mystérieuse, en effet, le 5 septembre 2012, les corps de trois membres d’une famille : le père, la mère et la grand-mère, ont été retrouvés criblés de balles dans leur voiture, à Chevaline en Haute Savoie. La famille Al-Hilli y passait alors de simples vacances.

Un motard aperçu à proximité des lieux de la tuerie était présenté depuis fin 2013 comme le suspect numéro 1. Il a finalement été mis hors de cause en février 2015.

Les soupçons de ce triple meurtre se sont encore actuellement portés sur le frère du chef de famille défunt, avec qui il était en conflit depuis le décès de leur père pour des questions de succession et a fortiori des questions d’argent. Si cette hypothèse est un jour confirmée cela viendrait une fois de plus révéler quel est le fond de la nature humaine. Afin de toucher une part d’héritage plus rapidement ou plus importante, on n’hésite plus à tuer des membres de sa famille.

Avant, pour toucher un héritage, on séduisait la tante ou la grand-mère lorsque ses vieux jours se faisaient pressants. On essayait d’obtenir un maximum de choses de la part de la personne qui venait à décéder. Le but était parfois de figurer dans le testament, et si possible à la première place.

Tout ce qui pouvait se retrouver dans les films n’avait rien d’absurde. En effet, les films s’appuient sur la réalité. On pouvait voir des médecins ou des aides soignantes donner la mort à leur patient en raison d’un arrangement avec l’un des héritiers.

Aujourd’hui les médecins ainsi que d’autres professions ne peuvent plus être désignés héritiers par la personne qu’ils ont soignée par exemple. C’était pour éviter ce genre de situation que la loi a prévu cette disposition (Article 909 du Code civil).

Nous sommes intervenus dans le fameux dossier médiatique d’assassinat pour s’approprier l’outil industriel qui a défrayé la chronique.

Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui le fait que des enfants en bas âge soient impliqués dans des questions d’héritage n’empêche pas des crimes odieux.

On peut se poser légitimement la question de savoir jusqu’où l’appât du gain poussera les gens à aller ?

Source : http://www.liberation.fr « Deux ans et demi après la tuerie de chevaline l’enquête au point mort » par Juliette Deborde, le 6 mars 2015.

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