La corruption en entreprise

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SOMMAIRE

L’élan dynamique engagé par la Loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dites la loi Sapin 2, démontre que d’importants progrès ont été réalisés notamment au sein des entreprises. Néanmoins, au sein des sociétés privées, la corruption reste une pratique courante. Avocats Picovschi fait le point pour vous sur les mesures mises en place.

Les différents types de corruption

A titre liminaire, il faut préciser que la corruption suppose la réunion de deux acteurs, le corrupteur et le corrompu. La personne qui propose l’acte de corruption est nommée le corrupteur tandis que la personne qui accepte de mettre en œuvre le fait de corruption est le corrompu.

Deux types de corruptions sont à identifier, la corruption active et la corruption passive.

Dans un premier temps, il existe la corruption active définie à l’article 433-1 du Code pénal. La corruption active est caractérisée lorsqu’une personne physique ou morale essaie d’obtenir ou obtient, moyennant des dons, promesses ou avantages, d’une personne dépositaire de l’autorité publique, qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction ou un acte facilité par elle. Cet acte de corruption est exercé par la personne ayant la qualité de corrupteur.

Néanmoins, la corruption ne fait pas toujours intervenir une personne exerçant une fonction publique. En effet, bon nombre de corruption ont lieu dans un secteur privé.

Dans un second temps, la corruption passive est caractérisée par l’acte exercé par la personne dite corrompue. Définie à l’article 433-1 du Code pénal, la corruption passive se caractérise lorsqu’une personne qui exerce une fonction publique profite de ses fonctions en sollicitant ou en acceptant des dons, promesses ou avantages en vue d’accomplir ou de s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction.

Comme précédemment, la personne corrompue n’est pas forcément une personne exerçant une fonction publique mais celle-ci peut exercer une fonction de direction dans le cadre d’une activité professionnelle et profiter de sa position.

La corruption est un délit sanctionné, en principe, de 10 ans d'emprisonnement et de 1 million d'euros d'amende ou du double du produit tiré de l'infraction, sauf les corruptions actives et passives d'agent privé, punies de 5 ans d'emprisonnement et 500 000 € d'amende ou du double du produit tiré de l'infraction.

Une différence de traitement existe donc entre les corruptions dans le cadre public et privé, la corruption publique étant plus durement sanctionnée.

L’Agence française anti-corruption

Crée par la loi Sapin 2 le 9 décembre 2016, l’Agence française anti-corruption a pour ambition de renforcer l’intégrité et la probité dans la vie économique et les administrations publiques.

Les contrôles de l’Agence française anti-corruption visent à s’assurer de l’existence, de la qualité et de l’efficacité des dispositions anti-corruption, déployés par les entités contrôlées, c’est-à-dire les mesures et procédures destinées à prévenir et à détecter toutes les atteintes à la probité.

Elle contrôle le respect par les grandes entreprises de l'obligation de vigilance dans le domaine de la lutte contre la corruption et contre le trafic d'influence et peut sanctionner ces entreprises en cas de manquement à cette obligation.

Disposant d’un pouvoir d’administration et de contrôle lui permettant de vérifier l’efficacité des mécanismes de conformité anti-corruption par les entreprises, l’Agence française anti-corruption peut élaborer des recommandations et des guides pratiques.

Il faut préciser que l’Agence française anti-corruption comprend une commission des sanctions chargée de prononcer les sanctions mentionnées au IV de l’article 17 de la loi du 9 décembre 2016 l’injonction de se mettre en conformité aux obligations légales.

Néanmoins, le contrôle de toutes les entreprises par cette autorité de contrôle et de préventions apparaît compliqué étant donné le nombre de sociétés françaises.

Avocats Picovschi, compétent en droit pénal des affaires depuis 30 ans, se tient au côté des personnes physiques et morales, les renseigne sur les aspects préventifs et les conseille dans leurs stratégies de défense et d’application des mesures anticorruptions.

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