Mise au point sur les avocats en ligne et les LegalTech

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La vocation d’avocat ça ne s’explique pas, ou après de longues années de psychanalyse…et encore faut-il y croire.

Cette volonté de venir en aide à autrui est peut-être culturelle, peut-être purement humaine ou spirituelle ? L’important c’est qu’elle motive réellement le travail de l’avocat en venant d’une prédisposition altruiste.

Mais ce n’est pas toujours le cas, comme ce n’est pas toujours le cas pour les médecins de vouloir soigner mais de vouloir avoir du pouvoir sur l’autre. 

Et c’est sûrement ce qui fait la différence entre les bons et les mauvais.

Ce qui me révolte aujourd’hui c’est que ce métier soit devenu un véritable marché sur lequel s’engouffrent ces nouvelles entreprises dénommées LegalTech, lesquelles, la plupart du temps, n’ont aucune compétence si ce n’est en intelligence artificielle, en nouvelles technologies, autant dire aucune compétence en Droit ni en valeurs humaines. Cela s’apparente aux influenceurs qui se mêlent maintenant de donner des conseils financiers uniquement dans le but d’exploiter leur million de followers dans tous les sens du terme.

Nous sommes pourtant le premier Cabinet à avoir créé un site il y a presque 24 ans mais dans lequel nous avons tout donné de notre savoir, j’irais jusqu’à dire de notre intelligence, sans compter car convaincus que celui qui donne reçoit. Autant dire que nous n’avons rien contre la modernité !

Ce site est aujourd’hui à force de travail et d’investissement en temps et en en effort, le premier site d’avocats de France et de loin. Il a été déjà vu depuis sa création par plus de 27 millions de personnes. Nous savons qu’il est consulté par des membres du Conseil d’État, par des avocats fiscalistes, par une masse d’étudiants en droit et nous en sommes très fiers.

La technologie, non seulement nous n’avons rien contre, mais nous l’utilisons toujours dans cet objectif d’aider les autres et évidemment aussi de perdurer en s’adaptant au monde moderne et en essayant de faire évoluer les mentalités de notre profession parfois un peu trop poussiéreuse.

Nous utilisons nous aussi les derniers outils d’intelligence artificielle mais toujours dans le but d’améliorer nos compétences et nos performances, pas pour faire toujours plus d’argent.

Même si nous sommes nous aussi une start-up du droit vieille de 34 ans, ce qui peut paraître paradoxal, nous sommes restés un vrai cabinet d’avocats traditionnel ce qui n’a rien d’incompatible car la tradition a du bon, elle est même essentielle dans ce métier ; les nouveaux avocats en 2022 prêtent serment toujours avec les mêmes mots et les mêmes valeurs ancestrales de probité et de dignité.

Ce que je veux dénoncer ici ce sont les dérives actuelles qui font apparaître des commerçants comme des personnes susceptibles de remplir la fonction d’avocat ; cela porte d’ailleurs le nom d’un délit répréhensible, celui de la « pratique illégale de la profession d’avocat ». Leur dangerosité est grande car leurs business plans arrivent à convaincre les investisseurs toujours avides de bons plans de financer des levées de fonds colossales en leur donnant ainsi une force de frappe gigantesque.

Ces commerçants nuisent terriblement aux jeunes avocats, notamment qui ont fait l’effort de faire des études difficiles et complexes, mais nuisent surtout au public qu’ils informent, moyennant des sommes tellement ridicules qu’en soit elles ne peuvent financer une action sérieuse.

Que le recours à l’avocat soit parfois trop onéreux c’est malheureusement vrai mais c’est souvent dû aux charges qui accablent les structures et dont le client n’a pas la moindre idée.

Mais voir comme je l’ai vu un site qui vend des conseils juridiques, des conseils en choix de structures d’entreprise et qui a le toupet, comme les assureurs le font, en écrivant en troisième alinéa en si petit caractère qu’il faut des lunettes à quadruple foyer, que leurs prestations doivent être relues par des avocats avant utilisation, là c’est trop !

On voit là d’ailleurs la ruse de ces personnes qui pratiquent une activité en sachant qu’elle est illégale et qui se couvrent d’une manière totalement perverse.

La coupe est pleine et c’est pourquoi je prends la plume pour dénoncer ces pratiques qui résultent d’un marketing inhumain, uniquement destiné à faire de l’argent au détriment des clients et des vrais professionnels. 

Est-ce que je me bats contre des moulins à vent ? Pas sûr ! 

Le mensonge ne tient que sur 3 pieds disent les sages…

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